(1905-1985) Tal-Coat's birth name was Pierre Louis Jacob. He was born in Brittany, a fisherman's son, and came to Paris in 1924. He chose the surname Tal-Coat (Breton for "Wood Face") to avoid being confused with the artist and poet Max Jacob. Tal-Coat w
(1905-1985) Tal-Coat's birth name was Pierre Louis Jacob. He was born in Brittany, a fisherman's son, and came to Paris in 1924. He chose the surname Tal-Coat (Breton for "Wood Face") to avoid being confused with the artist and poet Max Jacob. Tal-Coat was one of the most imprtant figures in the post-war School of Paris. One of the founders in the mid-forties of Tachisme, a lyrical abstract movement that was the French version of Abstract Expressionism, his paintings were acclaimed and admired by fellow artists such as Andre Masson. He also wrote on painting. His etchings and lithographs encapsulate the essence of his minimalist paintings.Tal-Coat was awarded the Grand-Prix National des Arts in 1968. His works have been featured in one-person shows at the Galerie de France (1945-1946), the Berne Kunsthalle (1957), the Musee des Arts Decoratifs, Paris (1960), Galerie Claude Bernard, Paris (1963), the Maisons de la Culture du Havre and d'Amiens (1969), Galerie Benador, Geneva (1970, 1972, 1975, and 1979), Galerie l'Entracte, Lausanne (1973), the Musee de Metz (1974), the Musee Royal de Parc Veno, Tokyo (1975), Galerie Karsten Greve, Cologne (1979), Galerie Ditesheim, Neufchatel (1979), and at the Chateau de Ratilly (1979), Musée d'Evreux (1983), Galerie Patrice Trigano, Paris (1983), Musee des Beaux-Arts de Quimper (1985), Maison de la Culture, Bourges (1987), Musee des Beaux-Arts de Rennes (1988), and Centre National des Lettres, Paris (1988). In 1968, there was a travelling retrospective at the Galeries Benezit, d'Incelli, and Schoeller; in 1976, he was the subject of a career retrospective at the Grand Palais, Paris. From 1954 on, he was primarily represented by the Galerie Maeght, Paris, and was the subject of a number of issues of the deluxe art review, Derričre le Miroir (numbers 64, 82/84, 114, 120, 131, 153, and 199). Finally, we have just learned (compliments of an announcement that Gérard Titus-Carmel is having an exhibition there) that Tal-Coat has had a museum named in his honor, the Galerie Pierre Tal-Coat, Centre culurel, Hennebont.
Select Bibliography:
Danie Abadie and Christian de Manoir, Tal-Coat (Paris: Galerie Patrice Trigano, 1983); Alice Baxter et al, Tal-Coat, parcors 1945-1983 (Evreux: Musée d'Evreux, 1983); Samuel Beckett and Pierre Duthuit, "Three Dialogues: Tal-Coat, Masson, and Bram van Velde," in Transition n. 5 (Paris, 1949); André Carious and Daniel Dobbels, Hommage ŕ Pierre Tal-Coat (Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1985); Michel Dieuzaide, Vers La Courbure: L'Atelier de Pierre Tal-Coat Vu Par Michel Dieuzaide (Paris: Clivages, 1983); Pierre Tal-Coat, Raoul-Jean Moulin, Andre du Bouchet, Tal-Coat (Paris: Grand Palais, 1976); Pierre Tal-Coat, Vers ce qui fut est ma raison profonde de vivre (Lausanne: Françoise Simecek, 1983), Pierre Tal-Coat, Retrospective des dessins et oeuvres sur papier (Rennes: Musé des Beaux-Arts de Rennes, 1988) In:http://spaightwoodgalleries.com/Pages/Tal_Coat.html * * * * * D’abord apprenti forgeron, puis clerc de notaire, mouleur et peintre céramiste, très tôt il dessine, au crayon, au fusain, au pastel, des personnages, des paysages de la campagne bretonne.
Arrivé à Paris à tout juste 20 ans, il entre en contact avec le milieu artistique et expose en 1927 à la galerie Fabre sous le nom de Tal-Coat qu’il gardera toute sa vie. Il se lie alors avec Francis Gruber, rencontre Gertrude Stein, Francis Picabia et Ernest Hemingway. Il tisse une amitié avec Giacometti et fait connaissance avec Balthus, Artaud et Tzara quand la seconde guerre mondiale éclate.
Démobilisé en 1940, Tal-Coat gagne Aix en Provence où de nombreux artistes, comme Tzara ou Cendrars, ont trouvé refuge. Après un séjour de deux ans à Paris en 45-46, Tal-Coat retourne à Aix où il rencontre cette fois André Masson, le philosophe Henri Maldiney et le poète Jean du Bouchet dont il restera toute sa vie très proche et avec qui il concevra de nombreux recueils illustrés.
En dépit des difficultés matérielles qui ne cesseront toute sa vie, Tal-Coat continue son travail solitaire, acharné.
A l’écart des grands débats opposants tenants du réalisme social à ceux de l’abstraction, il expose régulièrement avec les artistes de son temps à la galerie Benezit, galerie de France, galerie Maeght, galerie Benador puis, galerie Clivage et galerie Berthet-Aittouarès.
A partir des années 60, il vit en Normandie près de Vernon où il parvient au plein aboutissement de ses recherches, la fusion du spirituel et de la matière. In:http://www.galerie-ba.com/artistes/tal-coat/Exposition_2005/tal-coat_2005.htm
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Pierre Tal Coat ou Pierre Tal-Coat est né le 12 décembre 1905, il meurt le 12 juin 1985. De son vrai nom Pierre Jacob.
Pierre Tal Coat naît, fils de marin-pêcheur, il fréquente l'école primaire de Quimperlé de 1912 à 1914. En 1915 son père meurt sur le front d'Argonne. Apprenti forgeron à partir de 1918 tandis qu'il commence à dessiner et sculpter, Tal Coat obient une bourse de pupille de la nation et entre à l'école primaire supérieure de Quimperlé. Clerc de notaire en 1923 à Arzano, mouleur et peintre céramiste à la faïencerie Keraluc de Quimper en 1924, il dessine au crayon, au fusain ou au pastel, des personnages et des paysages de la campagne bretonne.
Arrivé à Paris en 1924, Tal Coat est modèle à l’Académie de la Grande Chaumière, mouleur à la Manufacture de Sèvres et se lie avec le peintre Émile Compard. Il rencontre Auguste Fabre et Henri Bénézit et expose dans leur galerie sous le nom de Tal Coat (« Front de bois » en breton) qu’il gardera toute sa vie, pour éviter l'homonymie avec le poète quimpéroix Max Jacob. De retour à Paris en 1930, après un séjour en Bretagne à Doëlan de 1927 à 1929, il se lie avec Francis Gruber, puis André Marchand, Gertrude Stein, Francis Picabia, Ernest Hemingway, Alberto Giacometti, Balthus, Anthonin Artaud, Tristan Tzara, Paul-Émile Victor. A partir de 1932, il est membre du groupe « Forces Nouvelles ». En 1936, il proteste contre la guerre d’Espagne par la série des Massacres.
Mobilisé en 1939 à Saint-Germain-en-Laye puis à Ermenonville dans le service du camouflage, et démobilisé en 1940 à Montauban, Tal Coat gagne, avec André Marchand, Aix-en-Provence où se sont réfugiés de nombreux artistes, notamment Charles-Albert Cingria et Blaise Cendrars. Il participe en 1941 à l'exposition des "Vingt jeunes peintres de tradition française" organisée par Jean Bazaine. Rentré à Paris en 1945 où il participe au premier Salon de Mai, il retourne l'année suivante à Aix, au Château Noir (remise de Cézanne quand il peignait au Tholonet), où il fait bientôt la connaissance d'André Masson, du philosophe Henri Maldiney et du poète André du Bouchet qui demeureront ses intimes. Sa peinture devient alors non figurative.
Il expose à la Galerie Maeght dès 1954. En 1956 seize de ses peintures sont présentées à la Biennale de Venise avec celles de Jacques Villon et de Bernard Buffet. Aux côtés de Joan Miro et d'Ubac, il collabore en 1963 aux réalisations de la Fondation Maeght par une mosaïque pour le mur d'entrée et reçoit en 1968 le Grand Prix National des Arts. Une grande exposition rétrospective lui est consacrée au Grand Palais de Paris en 1976.
In: http://maeght.com/galeries/artiste_detail.asp?id=25
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